En procédure pénale, le temps de la garde à vue est l’un des plus important de la procédure et y être assisté par un pénaliste est fondamental.
Depuis seulement 1993, le gardé à vue a le droit d’être assisté d’un avocat au commissariat ou en gendarmerie pendant toute la durée de la garde à vue qui peut aller jusqu’à 96 heures.
L’avocat est aux côtés du suspect pendant toutes les auditions menées par les enquêteurs policiers ou gendarmes.
Le gardé à vue est privé de sa liberté et se fait interroger sur la commission ou non d’une infraction punie d’une peine d’emprisonnement.
Suspecté d’avoir commis une ou plusieurs infractions, le gardé à vue est interrogé pendant de nombreuses heures sans avoir accès au dossier des enquêteurs.
Les déclarations qu’il fera auront un poids lourd de conséquence devant les juges d’où l’intérêt d’être assisté d’un avocat d’expérience qui commencera dès ce stade à mettre en place une stratégie de défense.
Trop de personnes suspectées pensent qu’elles n’ont pas besoin d’avocat à ce stade car elles n’ont rien à se reprocher ou que si elles font choix d’un avocat ce sera vu comme un aveux de culpabilité aux yeux des enquêteurs, du procureur ou des juges.
C’est tout le contraire.
Dès le placement en garde à vue, l’avocat exerce les droits reconnus par la Loi (entretien confidentiel avec le gardé à vue, droit de se taire ou non, droit de ne faire qu’une déclaration, droit de demander des actes d’investigation complémentaires, droit de faire des observations qui seront jointes à la procédure, dénonciation d’éventuels comportements anormaux des enquêteurs...).
Certains membres de la famille du gardé à vue ont le droit de lui désigner un avocat pour l’accompagner et le défendre dans cette phase d’enquête difficile à vivre psychologiquement.
Maîtres Mourad BENKOUSSA et Aurore BOISSY ont l’expertise de la défense pénale en garde à vue depuis près de 30 ans pour premier et 8 ans pour le second.
Ils sont reconnus pour une défense de qualité et sans concession durant cette période au cours de laquelle la Loi ne leur donne pas accès aux éléments de l’enquête.
Ils savent dès les premières heures de la garde à vue anticiper les risques et les enjeux de la procédure et défendent les conseils qu’ils apportent au gardé à vue.